Le tourisme équestre demande
une meilleure condition physique qu'on ne pourrait le
penser. En effet, la vigilance doit toujours rester aiguisée
et malgrés une journée de randonnée,
il faut s'occuper de la cavalerie et organiser le bivouac.
Le lendemain matin, c'est avant les autres cavaliers
qu'il faut se lever pour s'occuper de ses chevaux et
préparer l'étape du jour. Donc il est toujours
intéressant de suivre un entraînement d'endurance
complémentaire pour être réellement
performant et ne pas devenir aigri ou négligent
par fatigue.
L'A.T.E. étant souvent le seul
maître à bord dans sa propre structure,
il a donc en charge sa cavalerie. Ce état de
fait implique le choix de la cavalerie, le dressage
(y compris le débourrage), l'entretien, le maintien
de l'état, du mental et d'un dressage adapté,
etc.... Dans cet objectif, le niveau équestre
requis est insuffisant et, surtout, inadapté aux
réalités rencontrées. Il paraît
donc de se perfectionner dans ces domaines indispensables.
Il est également très
utile de suivre un approfondissement des connaissances
et des savoir-faire dans les domaines des soins aux
chevaux (notamment les cas d'urgence quand on est isolé,
tout comme avec les humains).
D'autre part, un autre type de formation
est également indispensable : la gestion des
centres équestres. Si on doit avoir sa propre
structure, on devra savoir maîtriser tous ces
outils, notamment pous prendre de bonnes décisions
pour l'avenir de son établissement équestre.
Le G.H.N. organise
une formation par correspondance, intéressante également
pour tous ceux qui peuvent être amenés à gérer
un centre équestre, à un stade plus ou
moins important. |