Pour ne pas partir sur de mauvaises bases,
les aspirants-moniteurs doivent savoir que leur motivation
première doit être l'envie de transmettre ses
connaissances, que ce soit aux cavaliers qu'aux chevaux.
De plus, il faut ne pas se leurrer sur le
niveau technique rencontré. En effet, la majorité des
chevaux et des cavaliers seront inexpérimentés,
ce qui demande d'être capable de répêter
les mêmes choses avec imagination et en gardant la
foi.
Cependant, l'enseignant doit rester au top
techniquement pour s'adapter à tous et rester assez
ouvert pour se remettre en question quand c'est nécessaire.
Si vous êtes passionné de C.S.O.,
vous devez garder que beaucoup de cavalier ne sont pas emballés
par la compétition mais sont attirés par le
horse-ball et la promenade.
D'autre part, il ne faut pas oublier toutes
les activités en dehors du monde équestre et
qui prennnent du temps comme de l'énergie : comptabilité,
marketing,...
L'ennemi n°1 est la routine et le surmenage
qui rendent difficile la possibilité de continuer à se
former et à se perfectionner ainsi que d'ouvrir son
horizon pour regarder ce qui ce fait hors de son petit monde.
Dans tous les cas, gardez toujours en vue
qu'un enseignant n'est pas un cavalier professionnel : ce
n'est pas le même métier... |