Il est né le 16 juin 1796 et mort en 1873. 
            A 14 ans, il part pour 4 ans chez son oncle qui
              dirigeait à Milan les écuries du prince Borghèse.
              Il suit alors les leçons de Frederico Mazzuchelli. 
             De Retour en France il deviendra piqueur chez le
              Duc de Berry jusqu'en 1820 où il travaille dans deux manèges
              au Havre et à Rouen. Il revient à Paris en 1834 pour
              diriger le manège Pellier et Baucher de la rue saint Martin. 
            Ses représentions au Cirque de Paris lui
              permirent d'imposer sa méthode et de remporter un tel succès
              que tout le monde le demandait comme professeur. 
            Il est considéré comme un génie
              et un innovateur dans l'Art Equestre. C'était un adepte
              des formules courtes et incisives qui ont contribué à la
              transmission de ses théories quasi-mécaniques. 
            Son enseignement a évolué fortement
              après une chute du lustre du manège qui le priva
              d'une partie de ses moyens, en 1855. On distingue donc le Bauchérisme
              première manière et deuxième manière. 
            Dans la 1ère ère, il recherche à annihiler
              toute volonté chez le cheval et la remplacer par celle du
              cavalier. Son évolution avec la 2nde manière vont
              l'amener à rejeter l'emploi de la force. Le point commun
              reste sa volonté de "décomposer" le cheval
              et à lui imposer une équilibre artificiel dans lequel
              le cavalier "ne portait rien dans les bras mais portait le
              cheval dans les jambes" (Général L'Hotte). 
            Même si la seconde manière est plus
              abordable, le Bauchérisme pur et dur est difficile à appliquer
              par la très grande majorité des cavaliers. Ses grandes
              préceptes basés sur la recherche absolue de la légèreté restent
              cependant d'actualités. 
            D'un point de vie technique, il est notamment connu
              pour sa mise en place de l'effet d'ensemble, les flexions à pied
              et des changements de pied au temps. 
            Sur ce dernier point, le Comte d'Aure lui dispute
              la paternité. Ce n'est qu'un des points qui les opposa toutes
              leurs vies. Baucher remporta certaines batailles (comme le dressage
              de Géricault, cheval renommé immontable) et d'Aure
              en gagna d'autres (comme sa nomination comme écuyer en chef
              du Manège de Saumur). 
            Cependant, c'est sur le fond que tout les opposait
              : Baucher à la recherche d'une équitation esthétique
              et académique et d'Aure prônant une équitation
              sportive et de plein air.  |