Aucun cavalier professionnel ne vit uniquement
                    de ses gains en compétitions. Dans les faits, il est,
                    surtout, rémunéré (directement ou par
                    un employeur) pour : 
                  
                    
                      - mettre en valeur des chevaux à vendre ou des étalons,
 
                      - dresser de jeunes chevaux à vendre,
 
                      -  donner des cours particuliers et des stages,
 
                      - exploiter des chevaux de propriètaires en pension.
 
                     
                   
                  Il n'y a pas de diplôme requis, sauf
                    s'il souhaite faire de l'enseignement. Par
                    contre, il est indispensable d'avoir le Galop 7 pour participer
                    aux compétitions. Bien que si on se spécialise
                    dans un domaine plus spécifique, comme l'endurance
                    ou l'équitation western, il faut évidemment
                    s'adapter. 
                  Le permis poids-lourds est généralement
                    indispensable car le cavalier sera forcément amener à conduire
                    son camion. Ce métier est généralement
                    très prenant physiquement avec de nombreuses heures
                    en selle par tout temps, l'entretien éventuel des
                    boxes, les week-end pris par les compétitions,....
                    D'autre part, comme ce métier n'a pas de réel
                    statut officiel, les salaires sont équivalent au S.M.I.C.
                    tant qu'on ne bénéficie pas d'une certaine
                    notorieté. 
                  Le milieu restant très misogyne, une
                    cavalière devra nettement sortir du lot pour être
                    reconnue. Sauf, bien sûr, si elle est née dans
                    le milieu équestre. C'est, en effet, une forte proportion
                    des cavaliers professionnels qui sont, eux-mêmes, des
                    enfants de professionnels du monde équestre. 
                  Quelques formations existent, mais sont plus
                    un label de qualité qu'une réelle garantie
                    de réussite dans le domaine. En effet, il reste indispensable
                    d'avoir de bons résultats en compétition avant
                    d'envisager une carrière professionnelle. 
                  Formations éventuelles : 
                  
                    
                      - B.E.P.A. option "activités hippiques",
                        spécialité "entraînement du
                        cheval de compétition - sports équestres" (diplôme
                        d'état, niveau V).
 
                      - Bac professionnel "conduite, gestion d'exploitation
                        agricole, prodution du cheval" (diplôme d'état,
                        niveau IV).
 
                      - "Valorisation de la jumenterie de sport et cavalier
                        de jeunes chevaux" par les Haras Nationaux.
 
                     
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                Surfant sur la vague de "l'équitation éthologique",
                    de plus en plus de propriètaires font appelle à des éducateurs
                    pour améliorer le comportement de leur chevaux. 
                  Comme pour les cavaliers de compétition,
                    il n'y a pas de diplôme requis tant qu'ils n'enseignent
                    pas aux cavaliers. Ils sont actuellement très rares
                    ceux qui peuvent vivre uniquement de cette activité.
                    Il s'agit plutôt d'une corde supplémentaire
                    pour des enseignants, des propriètaires de pension,
                    des éleveurs, etc... 
                  Des formations en France et à l'étranger
                    auprès d'éducateurs renommés sont, actuellement,
                    le meilleur moyen de se perfectionner. Cependant, la F.F.E.
                    a mis en place un brevet éthologique qui permet à ses
                    détenteurs de faire passer les savoirs éthologiques.  |