L'arabe Shagya fut cheval de guerre des armées
de l'empire Austro-Hongrois puis cheval de parade de la cour impériale
de Vienne. Son apogée fut au XIXème siècle.
Cette race se déloppa en paralléle
du pur-sang arabe, car on recherchait des chevaux avec plus de
cadre. Joseph II, empereur d'Autriche et roi de Hongrie, décida
alors de la création du haras de babolna en 1789. Il y débuta
alors un programme de sélection visant à obtenir
un cheval arabe de forte constitution.
Pour créer un cheval arabe avec toutes les
qualités d'un bon cheval de guerre, les meilleures juments
de l'empire furent sélectionnées pour constituer
un noyau de départ : des juments avec beaucoup de cadre,
déjà très trempées d'arabe.
Les premiers étalons étaint des captures
de guerre après les défaites napoléoniennes
: L'Ardent, Pyrrhs, Thibon, Ullisont et Moust Alpha.
Les étalons qui donnaient les qualités
recherchées à leur descendance, étaient conservés
pour la reproduction et devenaient tête de lignée.
On peut citer parmi les plus représentatives : Dahoman,
Gazal, Kohailan, Nedjari, Sigla Vy, O'Bajan, El Sbaa, Mersuch,
et le célèbre Shagy A.
Cet étalon gris fut importé de Syrie
en 1836. Il est considéré comme l'un des meilleurs
reproducteurs qui a influencé presque tous les pedigrees.
Un grand nombre de ses descendants furent également étalon.
Son influence fut tellement déterminante
qu'il donna son nom à la race.
Le Shagy A fut reconnue comme race indépendante
par la W.A.H.O. (Organisation mondiale du cheval arabe) en 1978,
et reconnue en France par les Haras nationaux depuis 1989, en tant
que "race étrangère de chevaux de selle". |